Dans nos sociétés, le sujet de l’IA est omniprésent et est nommée comme la 4ème révolution industrielle. Dans les années à venir de nombreux métiers vont subir une transformation.

L’intelligence Artificielle est-elle porteuse d’espoirs ou de menaces pour notre futur ? Quelle est la place de l’humain dans les nouvelles technologies ? A-t-elle déjà envie notre quotidien ?

Dans cet article, nous nous pencherons sur le point de vu de Monsieur Yann Ferguson, sociologue, enseignant à l’Institut catholique des Arts et Métiers à Toulouse, qui nous envisagera cinq faces de l’intelligence artificielle.

Pour une première hypothèse, Yann Ferguson parle de l’homme remplacé. À titre d’exemple, l’avenir des transports routiers (chauffeurs de taxis, bus ou de poids lourds) est compromis avec l’arrivée des véhicules autonomes. Aux Etats-Unis, le gouvernement a estimé à 3 millions le nombre d’emploi menacés, non compris les créations de postes nécessaires pour développer ces nouveaux services. Il existe en réalité très peu de métiers où toutes les tâches seraient automatisables. Les suppressions pures se limiteraient aux alentours de 10%, on parlerait alors de transformations profondes. Selon le Conseil d’orientation pour l’emploi, 50% des fonctions sont concernés par la révolution de l’IA.

Yann Ferguson, nous explique également l’idée de l’homme dominé qui est devenu une certaine réalité. En tant qu’enseignant, ce sont tous ces étudiants qui, sur un sujet donné, s’en tiennent à la consultation de la première page proposées par google. C’est aussi dans la vie courante, toutes ces personnes utilisant le GPS et se laissent guider en perdant toute capacité à s’orienter. Selon une enquête de Malakoff Médéric, 70% des dirigeants et 64% des managers redoutent un surplus de reporting à cause de l’IA.

Bien évidemment lorsque nous parlons de l’IA, nous pensons aussi à l’homme augmenté. En effet, l’ancien champion du monde d’échecs Garry Kasparov parle de théorie du centaure : coupler la puissance de calcul de l’ordinateur et la créativité de l’humain. Steve Jobs, fondateur de Apple, disait : l’informatique, c’est un vélo pour l’esprit. L’IA nous permet de soulager notre travail quand cela est nécessaire. Elle pourrait, de façon positive, nous décharger des tâches répétitives et peu valorisantes.

L’homme divisée, nommé par Yann Ferguson, fait référence à l’actualité récente sur l’inquiétude de la classe moyenne. Il devient plus difficile de vivre correctement quand on n’est pas hautement diplômé. Selon le professeur Mark Graham de l’université d’Oxford, seulement 68% des personnes occupant des emploi « ubérisées » pourront vivre correctement.

L’IA, paradoxalement, nous amènerait à être des hommes réhumanisé. Elle permet aux machines d’exécuter des tâches, mémoriser des quantités de données, etc mais met en avant tout ce qu’elle ne sait pas faire : être flexible, agile, créative.

Vous souhaitez vous ouvrir à de nouvelles opportunités dans vos business ! Rendez-vous à la Nuit de l’IA le 14 novembre prochain : www.lesrdvdelavenir.fr